Dans le cadre de l’année de Russie à Monaco, Chik Radio a offert aux nombreux spectateurs un vrai spectacle musicale de l’ensemble Matriochka (Nice), histoire du Petit Chaperon Rouge en russe et en français réécrite et réalisée par Katya Skryabina. Après la rencontre avec les personnages du Ded Moroz (Père Noel russe) et sa petite fille Snegurochka, les enfants et leurs parents ont profité du chocolat chaud et des pâtisseries traditionnelles russes.
Ses études secondaires au lycée d’art de Kiev terminées en 1972, il entre à l’école Artistique d’Etat toujours dans la capitale de l’Ukraine. Il est très apprécé de ses contemporains et décide de s’installer à Moscou en 1983. Il devient membre de l’Union des peintres de Russie quelques années plus tard, ce qui lui permet de fréquenter des peintres déjà reconnus, voire célèbres. Depuis 1995, il expose à l’étranger et plus particulièrement en Allemagne, au Luxembourg, à Paris et à Nice.
De ses peintures se dégage un amour de la nature au sens le plus large. On se laissera guider par sa manière paradoxalement impressionniste et réaliste de peindre un bouquet de fleurs, un paysage du sud de la France, mais surtout la nature et l’architecture de la Russie kievienne (berceau du christianisme russe). On ne devrait pas, en effet, oublier que Nikolai Kojoukhovski s’inspire beaucoup de l’art de son pays bien qu’il fasse souvent appel à des techniques venues de France: c’est certainement dans son usage des couleurs que l’on sentira le plus cette double appartenance artistique.